20 février 2022

Une Mercedes blanche avec des ailerons de James Hawes

Le narrateur, 28 ans, vit dans une cabane à outils aménagée au fond du jardin de sa sœur. Il travaille en intérim sous une fausse identité histoire de pouvoir continuer à toucher ses allocations chômage. Un jour, on lui propose de convoyer des fonds pour la plus grande banque privée de Londres.

De là va naître cette idée saugrenue de braquer cette banque. Avec sa bande d'amis (Chicho, Brady et Suzy), il décide d'échafauder un plan qui sera, selon lui, tellement génial que personne ne sera pris.


Mon avis :

Cette histoire de bras cassés avait tout pour me plaire. Je m'attendais à être témoin d'un braquage hyper bien planifié mais qui, au final, pour X ou Y raison, foire complètement et qui m'aurait donc entraînée dans une cascade d'aventures rocambolesques, pleine de quiproquos. Un peu à la Tom Sharpe, quoi!

Mais au lieu de cela, le narrateur s'égare dans les méandres de sa vie. Qu'il nous expose le contexte socio-économique, qu'il nous explique comment il a rencontré ses comparses, comment lui est venue l'idée de ce braquage, quel est le plan, c'est logique. Mais qu'il s'étale par exemple sur sa relation avec Suzy, je n'en vois pas honnêtement la nécessité. Et des digressions dans le genre inutile, je pourrais vous en citer beaucoup d'autres.

Quant au plan génial dont il nous rebat les oreilles depuis le début, le lecteur l'attend désespérément, sans oublier le braquage. A la longue, cela en devient tellement pénible que j'ai plus d'une fois eu envie de laisser tomber ma lecture.

Concernant le style de l'auteur, je l'ai trouvé très lourd. Les phrases sont excessivement longues, ennuyeuses et de surcroît entrecoupées de parenthèses souvent superflues. Quelques points à la place de certaines virgules, quelques retours à la ligne, auraient indéniablement aéré le texte.

Il y a aussi quelques passages vulgaires, grossiers dont je vous épargnerai les termes. Non pas que cela m'écorcherait la bouche de les dire mais je ne voudrais surtout pas faire saigner les yeux de certains. Je m'attendais, par ailleurs, à ce que ce soit drôle mais ce n'est pas le cas.

Pour conclure, je dirais que cette lecture a été vraiment fastidieuse.

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Publié chez Éditions Points (N° P2175) en 2009
Titre original : A white Merc with fins
Traduit de l'anglais par Olivier Deparis
Code ISBN : 978-2-757-8137-8

Note : ❤️❤️🤍🤍🤍

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