Autour de lui gravitent des personnages tout aussi pathétiques. Ainsi, il y a d’abord le beau Marcus, son colocataire, incapable de s’engager dans une relation durable avec une femme. Rien d’étonnant quand on sait qu’il essaie désespérément de terminer la thèse qu’il a commencée voilà maintenant plusieurs années.
Ensuite il y a sa sœur Agnès. Elle élève seule Barbara, une adolescente un brin rebelle et n’a qu’une obsession, celle de publier les recettes insolites de leur défunte mère. Elle héberge par ailleurs, leur acariâtre de père soi-disant gravement malade mais qui en réalité a une maîtresse.
Enfin il y a Louise, écrivain en mal d’inspiration et ex-petite amie de Marcus qui est revenue s’installer dans la région. Sans oublier bien sur, Otis, le pauvre chien traumatisé par on ne sait quels mauvais traitements que, Benjamin, le fils de Louise a recueilli.
Mon avis :
On aurait pu penser que le retour de Louise allait faire évoluer la situation surtout lorsqu’elle a annoncé à Marcus que Benjamin était son fils mais hélas il n’en est rien et c’est la raison pour laquelle je me suis sentie quelque peu frustrée, une fois le roman achevé car j’attendais sans doute une fin plus optimiste.
Heureusement que les réflexions caustiques de Clyde le narrateur pimentent un peu l’histoire et m'ont énormément fait sourire.
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Site de l'auteur : http://www.stephenmccauley.com/index.php
Note : ❤️❤️❤️💛🤍
Je suis en train de lire "L'objet de mon affection" du même auteur : les problématiques ont l'air d'être les mêmes, le couple, les relations, l'homosexualité et c'est souvent aussi assez drôle.
RépondreSupprimerJ'avais lu la Vérite ou presque, et les thèmes sont les mêmes. De même que ton commentaire qui pourrait s'appliquer pour ce roman aussi : "C’est parfois exaspérant, déprimant, pénible de voir ces personnages s’engluer dans leurs déboires, refuser d’aller de l’avant, manquer autant d’entrain."
RépondreSupprimerDonc peut-être pas une priorité pour moi de lire Et qui va promener le chien...