Étudiante en médecine à Paris, Alice Pernelle est venue passer quelques jours chez ses parents près de Vézelay dans l'Yonne. Alors qu'elle faisait son jogging dans les bois environnants, elle tombe sur le cadavre d'une femme en décomposition très avancée.
Marquée par cette image morbide, elle décide de rencontrer la fille de Valérie Freysse et de mener sa propre enquête quitte peut-être à se mettre en danger.
Réputée impitoyable, la victime (53 ans) avait été engagée comme DRH par plusieurs entreprises, son principal rôle étant de licencier des employés peu rentables. Suite à ces restructurations certains d'entre eux vont jusqu'à se suicider.
Serait-il possible que ce soit l'un des proches qui l'ait tuée ? Et surtout pourquoi avoir ramené le corps dans le Morvan, région dans laquelle elle n'y a apparemment aucune attache ?
Le roman commence très fort avec cette scène où un corps grouillant de vers est découvert. Je vous passe les détails très réalistes et surtout les éléments encore plus glauques révélés lors de l'autopsie.
Même moi qui ai l'habitude de ce genre de scènes, j'ai éprouvé quelques haut-le-cœur. Toutefois, je les ai trouvées justifiées car cet acharnement de l'assassin n'est en fait que le reflet de toute la haine ressentie pour la victime.
Dans "Ce qu'il faut de haine" l'auteur alterne le déroulé de l'enquête avec le point de vue de l'assassin dont l'identité est révélée à la moitié du livre. Je vous rassure, il s'agit juste d'un prénom. Et comme les motivations de ce meurtre restent encore obscures... cela ne perturbe pas vraiment l'histoire.
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Note : ❤️❤️❤️🧡🤍