Il nous parle aussi de ces gens étranges qui déballent leurs meubles chaque fois qu’ils viennent pêcher, de sa fascination morbide pour les enterrements (sa mère et lui ont habité dans l’annexe d’une maison de pompes funèbres transformée en appartement) et de la disparition de son ami David tué malencontreusement par une balle lors d’une partie de tir à la carabine sur des pommes.
Ah ! Si seulement il avait préféré, ce jour-là, s’acheter un hamburger plutôt qu’une boîte de cartouches. Cet évènement l’a à ce point traumatisé qu’il devient véritablement obsédé par tout ce qui touche aux hamburgers et qu’il va alors se mettre dans la tête l’idée d’aller interviewer des bouchers, des cuisiniers et de lire de nombreux ouvrages sur le sujet pour récolter le plus d’informations possibles.
Mon avis :
A la fois sensible, poétique, ce texte ne peut donc que toucher. Ce côté minimaliste, cette façon de raconter les choses innocemment, « l’air de rien » voire presque avec insouciance cachent en effet des souvenirs au goût plutôt tragique et amer. Le héros de l’histoire est très tôt confronté à la mort et notamment celle d’enfants sans compter cette existence de pauvres que sa mère et lui doivent mener.
Mais heureusement qu’il y a aussi des passages moins tristes, moins douloureux comme cette quête effrénée sur le hamburger ou ce couple bizarre où là, on est vraiment obligé de sourire tellement on frôle le surréalisme et l’absurde.
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Note : ❤️❤️❤️💛🤍
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