Lorsque le recteur Harmand remarque que l'intérieur de l'église n'a pas été fleuri, il trouve cela étrange d'autant plus que c'est Marie-Cheulestine Yvon qui en avait la charge. Véritable modèle de routine, elle n'a pas pu oublier. Il a dû forcément lui arriver quelque chose.
Après des recherches infructueuses, force est de constater qu'elle a disparu. La dernière fois qu'elle a été aperçue, c'était sur la place. Elle allait acheter du pain.
Et puis, une lettre anonyme réclamant une rançon est découverte dans un missel. Quel menandour (brigand) a bien pu enlever Marie-Cheulestine et surtout pourquoi ?
Mon avis :
Elizabeth Mahé nous transporte à nouveau dans les années 70 avec la même bande de bras cassés que dans "Du galeheul chez les Greks". A commencer par le gendarme Patrenôtre, toujours égal à lui-même dans le ridicule et qui nous arrache quelques fous rires. Ensuite, Philomène Tonnerre, commère septuagénaire au caractère bien trempé, prête à se mêler de tout.
Quant au brigadier Vintant, originaire de Lyon, il a l'air de s'être acclimaté à l'art de vivre breton même si parfois le comportement de certains îliens peut lui échapper.
De situations cocasses en quiproquos, on a plus affaire ici à un vaudeville qu'à un polar pur et dur. Mâtinée de quelques expressions typiquement bretonnes, l'histoire se lit aisément.
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Note : ♥️♥️♥️🤍🤍
Ce livre donne envie d'être lu pour la découverte des personnages 😉
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